En maintenant la fermeture des commerces « non essentiels » jusqu’à la fin novembre au mieux, le gouvernement a douché les espoirs de tout un secteur, chamboulé par la crise sanitaire et des années de manque d’anticipation stratégique.
Dès l’annonce du reconfinement national, à la fin octobre, lien vers le contenu : Services pointait la nécessité de mettre en place un « comité de filière » regroupant l’ensemble les acteurs de l’habillement, l’électroménager, la librairie ou le jouet – tant il est vrai que le commerce est un secteur interpénétré, fragilisé par les modifications des habitudes de consommation (vente à distance) et les circuits de distribution (grande distribution et plateformes logistiques). Une requête restée à ce jour sans réponse, le gouvernement préférant éteindre l’incendie en interdisant la vente de produits non alimentaires à la grande distribution ; cause perdue.
Cahier revendicatif
Car de la même manière que les fermetures de commerces ne sauraient constituer une solution à la crise sanitaire, les interdictions imposées à la grande distribution ne régleront pas les problèmes économiques et sociaux du commerce. Dans un cahier revendicatif publié début novembre, la…